Dons : 66 % des sommes versées peuvent être déduits des impôts
Aujourd'hui, La Ferme des Rescapés a recueilli 3 chèvres de réformes d'un élevage laitier.
Deux d'entre elles sont âgées de 2 ans. L'une a été réformée parce qu'elle n'a plus qu'un pis et l'autre " ne prend pas le bouc" ce qui veut dire qu'elle ne tombe pas en gestation et par conséquent, qu'elle ne produit pas de lait.
Elles sont nées dans un élevage et ont toujours été enfermées en bâtiment. Jamais encore elles n'ont pu manger de l'herbe dans un pré ni profiter du soleil.
Etant donné qu'elles ne connaissent rien et qu'elles ont connu la violence, elles sont peureuses mais curieuses.
La troisième chèvre de réforme est dans un très mauvais état et ne peut plus se lever, mais contrairement à ce que certains peuvent penser, elle est loin d'être une exception dans son genre. Nous trouvons régulièrement des animaux en souffrance dans des élevages de chèvres laitières.
Mais, la plupart du temps, ces animaux meurent dans les bâtiments dans lesquels ils sont enfermés et leur souffrance est ainsi bien cachée. Et, malheureusement, presque personne ne s'intéresse à leur triste sort.
Les fromages de chèvres sont vendus avec une belle publicité mensongère qui prétend que les animaux sont heureux et libres.
Agée de 4 ans, cette chèvre de réforme est atteinte d'arthrite et a souffert d'un grand manque de nourriture. Elle est tellement affaiblie qu'elle ne peut plus se lever.
L'ONG CIWF montre, à travers sa nouvelle enquête, les horribles conditions de vie des lapins d'élevage :
https://www.youtube.com/watch?v=xyNDLgv6B1I
Si l'ONG espère de meilleures conditions d'élevage, il serait encore mieux de ne plus considérer les animaux comme des repas et des produits de consommation.
En espérant que cette vidéo fasse réfléchir ceux d'entre vous qui passent encore par le rayon boucherie, la prochaine fois.
Comme chaque année, La Ferme des Rescapés accueille des chèvres dites "de réforme".
Février et mars sont les deux principaux mois des naissances de chevreaux dans les élevages. Les chèvres mettent bas, mais leur petits leur sont retirés au bout de quelques heures. Le lait de leur mères est trait puis vendu pour faire du fromage par exemple.
Quelques chevreaux femelles sont élevés au seau par les éleveurs pour le renouvellement du troupeau, mais la plupart sont envoyés à l'engraissage avant d'être abattus.
Certaines des chèvres en réformes accueillies à la ferme étaient pleines. Mais souvent elle sont bien trop faibles, malades ou trop âgées pour une grosesse.
Malgré tout, elles vont tout donner pour leur bébé, et à peine est-il né qu'elles vont développer une énergie incroyable pour le garder près d'elle. Ici, pour la première fois de leur vie, elle vont pouvoir voir grandir leurs enfants. Car les chèvres sont d'excellentes mères et surtout elles ont un lien très fort avec leur bout de chou !!!
Malheureusement, le conte de fée (que la chèvre voit grandir ses chevreaux) ne marche pas toujours. Il y a toujours des cas où les chèvres arrivent trop faibles au refuge et meurent peu de temps après. Les petits sont alors élevés au biberon, ou d'autres chèvres les adoptent comme s'ils étaient les leurs.
Quelques chevreaux destinés à l'abattage ont aussi été rachetés à des éleveurs afin qu'ils puissent rester en vie, grandir et vivre.
Beaucoup de chèvres de réformes ont passé leur courte vie enfermées en bâtiment.
Certaines sont dans un très mauvais état quand elles arrivent chez nous.
Chèvre de réforme d'un élevage en Aquitaine. Elle n'était que peau et os. Elle n'a pas pu être sauvée, malgré nos soins.
Selenia a été vue par un vétérinaire le jour de son arrivée. Déshydratée, anémiée, carencée et pleine, elle est morte le lendemain matin.
Elle était noire, grande, tout juste âgée de 1 an. Elle avait mis bas en février, mais après une mamitte, une partie de son pis s'est nécrosée, elle ne pouvait plus donner de lait. "Elle" c'est une chèvre qui est née dans un élevage laitier.
Pour toucher l'argent de la PAC, les éleveurs doivent obligatoirement garder le nombre d'animaux déclarés du 10 février au 10 mai. Après ce sont les "grandes réformes". Les éleveurs mettent dehors les animaux trop "âgés", fatigués, malades, bref tout ce qui ne "fonctionne plus".
Tous les ans, La Ferme des Rescapés accueille plusieurs de ces réformés, pour leur offrir une autre vie.
Souvent, ils ne sont jamais sortis de leur bâtiment d'élevage ; le moment où ces animaux sont chargés dans les camions pour l'abattoir, ils voient pour la première fois la lumière naturelle du jour.
Cette année, La Ferme des rescapés a sauvé 4 moutons et 8 chèvres de réforme au cours du mois de mai. Mais "elle", cette magnifique chèvre noire, elle a été abattue rituellement. Elle faisait partie d'un groupe de quinze chèvres de réforme.
Beaucoup étaient maigres, boiteuses, deux peuvent à peine se tenir debout, une troisième ne marche que sur trois pattes tellement son genou est abîmé.
La Ferme des rescapés a pris celles qui n'auraient pas supporté ce long et ultime trajet, dans des camions surchargés, sans eau ni nourriture.
Chaque jour, je pense à elle. Alors qu'elle n'est qu'une parmi des milliers qui sont abattues chaque année en France. Je regrette de l'avoir abandonnée à la violence des hommes. De ne pas lui avoir offert une place sur notre ferme.
La Ferme des Rescapés est sollicitée pour des centaines d'animaux d'abattoir chaque année. Elle ne peut pas prendre en charge tout le monde. C'est impossible. Elle n'en a pas les moyens financiers.
Nous sommes obligées de faire un "tri", de prendre les animaux qui ont le plus souffert au cours de leur vie, qui ont été battus, ou qui n'ont jamais reçu suffisament de nourriture.
Mais dire NON, et comdamner l'animal en question a une mort certaine, souvent douloureuse, est la pire chose que l'on nous demande de faire.
Beaucoup de personnes nous disent : "Mais vous ne pouvez pas les sauver tous" ; "Il faut être raisonnable" ; "C'est normal."
Chaque jour, je pense à ceux qui nous furent proposés mais que nous n'avons pas pu sauver. Il y a ces trois chevaux, par exemple, ils ont été abattus à la fin du mois de mai. Jamais je ne les oublierai.
Mais avec une trentaine d'équidés à sa charge et une baisse significative des dons, La Ferme des Rescapés ne pouvait pas changer leur destin.
Chaque année en France, environ 917 millions d'oiseaux, 25 millions de cochons, 8 millions de moutons, 5 millions de vaches et veaux, 1 million de chèvres et 17000 chevaux sont tués dans les 318 abattoirs français pour animaux dits "de boucherie" et dans les 1520 abattoirs pour oiseaux.
Chaque semaine, c'est près d'un milliard d'animaux que l'espèce humaine TUE pour leur chair.
Ce chiffre colossal inclut près de 900 millions d'oiseaux, 17 millions de moutons et de chèvres, 24 millions de cochons et 6 millions de vaches et de veaux.
Une telle queue pour l'abattoir irait presque de la terre à la lune.
Assassinés pour des raisons économiques, des raisons de profit, par habitude, par tradition, c'est-à-dire pour des raisons INJUSTIFIABLES.
Parce que la question animale n'est pas une question de choix individuel, de sensibilité, ni de goût personnel, parce que c'est une question d'éthique, de morale, ce massacre doit cesser.
Source des chiffres: http://youtu.be/L7qAypvAukk (Mouvement pour la cause animale)
Les 70 chèvres de réforme, les 50 moutons, les cochons, les chevaux et Milwaukee la vache, qui vivent et qui profitent sur la Ferme des rescapés de chaque seconde de leur vie, vous demandent de lutter pour la fermeture des abattoirs.
Une partie de la famille ovine et caprine de la Ferme des Rescapés
J'ai passé ma vie entière enfermée dans un bâtiment. Pendant 6 ans, j'ai été une machine qui devait fonctionner. En échange, on ne m'offrait rien, au contraire plus d'une fois j'ai du me battre pour ma nourriture.
Au cours des dernières années de ma vie, j'ai vécu dans un élevage où règne la peur. La peur de l'homme, de ses mains violentes, du bâton, des coups de pied...
Nous n'avons pas à manger à volonté pendant la journnée, une ration le matin et une le soir c'est tout. Jamais assez pour tout le monde, surtout en hiver.
Beaucoup de mes soeurs ont mis bas au cours du mois de février. Dehors, il a plu énormément, pendant des jours, sans fin. Tout le monde a du penser que nous étions à l'abri de ce "sale temps", mais au fur et à mesure que les jours s'écoulaient, notre étable s'est remplie d'eau. Tout était humide. Tout un côté était devenu une grande mare d'eau mélangée à notre urine et à nos excréments. Mes soeurs ont été obligées de mettre bas sur ce sol humide, froid et sale. Elle sont mortes par dizaine, sans parler de leurs petits. Hypothermie, infections, extrême fatigue due au manque de nourriture... Nous les avons vu souffrir des heures à côté de nous. Les lundis matins, avant le ramassage des cadavres pour l'équarisseur, l'odeur était épouvantable. Une de mes soeurs n'a pas réussi à avoir son deuxième petit. Il était mal placé. Les vétérinaires disent que nous survivons très mal aux césariennes. Inutile de les appeller. L'homme a alors mis sa main en elle, et lui a tout déchiré. Elle a crié, crié et crié de douleur, avant de succomber.
Nous donnons tout à l'homme. Nos bébés, que nous avons portés pendant 5 mois dans notre ventre, notre lait qui ne vous est pas destiné, et plus tard notre chair.
Mais personne n'est capable de nous traiter avec respect du début jusqu'à la fin. L'argent, c'est lui qui influence chaque décision.
Pendant trois jours, une vache de l'élevage voisin a pleuré son magnifique veau de 5 mois. Elle a eu le droit de le chérir, de l'élever, de le garder pendant 5 mois. Alors qu'ils étaient couchés unis ensemble dans le pré, on le lui a arraché. Tout le monde a crié, la mère, son petit désespéré... Comme ses frères et soeurs avant lui, il est parti pour l'Italie.
Pourquoi ?? Son éleveur est un homme correct qui nourrit et soigne ses animaux convenablement. Mais il reçoit plus d'argent si ses veaux traversent une frontière d'un autre pays européen. A cause des primes et subventions de l'UE.
Le chemin qui le sépare de l'abattoir sera long.
Quoi que nous soyons, nous subissons la violence des hommes. Nous sommes exterminés.
Pour en revenir à moi, je me suis battue pendant 6 ans. Jusqu'au dernier jour. Peu de temps avant ma mise bas, alors que j'étais à bout de force, on m'a amenée dans un autre endroit.
C'est là que j'ai mis au monde mes dernières filles. L'une est morte peu après la naissance. Avec l'autre, j'aurais pu pour la première fois découvrir une autre vie. Mais mon corps m'a lâchée.
J'ai vu ma fille faire ses premiers pas.
Je n'ai plus été capable de l'allaiter, alors que j'aurais tant voulu lui donner mon lait.
Ma dernière fille, mon dernier enfant, la seule survivante. Elle est la seule qui ne connaîtra pas la pire face des humains. Non, elle ne sera pas qu'un numéro, un produit ou un objet sans valeur. Elle est ma fille. Ma grande fierté.
Pearl, sa fille, une chevrette, grandit à la ferme des rescapés.
Dans le Lot, sauvés de l’abattoir, de l’euthanasie, de la cruauté ou de l’irresponsabilité, près de 600 animaux de compagnie et d’élevage vivent sur notre ferme-refuge de 29 ha, véritable havre de paix pour eux.
Téléphone : 05 65 36 64 85
ou 06 04 41 80 45
Adresse : La Ferme des rescapés
Chez Mme Verena Fiegl
Le Fraysse
46700 Cassagnes
Mail : protectionanimaux46@gmail.com
vous trouverez tous les moyens de nous aider
(dons matériels, bénévolat, achats solidaires, micro-don...)
Les adoptions sont indispensables pour que nous puissions continuer
à accueillir des chiens en grande détresse.
La suite ici
Appel à la mobilisation !
Aidez-nous en utilisant le moteur de recherche LILO !
C'est 100 % gratuit !
Lire la suite ici