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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 14:35

 

 

La Ferme des Rescapés

 

600 animaux HEUREUX !

 

Fondée en 2009, la Ferme des Rescapés recueille des animaux abandonnés, maltraités, exploités, enfermés, menacés ou destinés à l'abattoir. Sur 30 hectares, 600 animaux sont ainsi soignés (bénévolement) par deux femmes (une mère, Verena Fiegl et sa fille Morlind) tout simplement extraordinaires.

 

Comment aider la Ferme des Rescapés.

L'association n'a pas de salarié, les dons vont entièrement au profit des animaux. Reconnue d'intérêt général, 66 % des sommes versées peuvent être déduits des impôts.

La Ferme des Rescapés, Le Fraysse, 46700 Cassagnes

Tél. 05 65 36 64 85 – 06 13 77 09 09

 

Installée dans le Lot (Sud-Ouest de la France), la Ferme des Rescapés, association reconnue d'intérêt général, n'a rien de commun avec un refuge traditionnel. Ici, les chiens vivent en meute libre, la maison d'habitation appartient aux chats et les animaux de ferme, sortis de bâtiments d'élevage, sont totalement libres. Les deux femmes qui vivent chaque jour près d’eux, Verena et Morlind, donnent toute leur énergie à cette noble mission, y sacrifiant leur temps, leur santé, leur vie de famille et leur argent. Avec cette seule motivation : ces animaux ont tous le droit à une vie meilleure. Interview émouvant avec une femme de courage et de dévouement qui, en aidant les animaux en détresse, sauve le monde tout entier.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Animaux Bonheur - Comment et pourquoi est née votre association ?

Verena Fiegl - Après avoir emménagé dans le Lot en tant que maraîchère biologique il y a 16 ans, j’ai vu autour de moi beaucoup d’animaux négligés, abandonnés ou maltraités. Pendant des années j’ai soigné, stérilisé et recueilli des animaux. J’en ai aussi racheté qui vivaient dans des conditions misérables mais où les services vétérinaires avaient refusé d’entreprendre des démarches. J’ai dépensé des dizaines de milliers d’euros pour les soins vétérinaires et pour les aménagements de clôtures, parcs… En 2008, n’ayant plus les moyens de subvenir aux besoins des centaines d’animaux qui m’avaient été apportés ou que j’avais recueillis, j’ai décidé de créer avec ma fille, une association afin de venir en aide à un plus grand nombre d’animaux. L’association La Ferme des Rescapés est donc née en 2009.

 

Comment fonctionnez-vous ?

Nous sommes dépendants des dons de particuliers et des subventions des fondations. Actuellement, ce sont les fondations Brigitte Bardot et 30 millions d’amis qui nous donnent chaque année une certaine somme d’argent pour la nourriture et les frais vétérinaires. Ma fille et moi-même travaillons sur l’exploitation de fruits et légumes biologiques qui est notre seule source de revenus. Malheureusement, nous avons toujours trop peu de temps pour nous en occuper, puisque nous faisons passer en priorité notre travail, entièrement bénévole, pour les animaux vivant dans notre refuge.

 

Quelles sont les grandes difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés financières sont toujours très pesantes. Nous avons 600 animaux dans notre refuge, ce qui entraîne beaucoup de frais de nourriture, vétérinaires, d’infrastructures (étables, grillages, chatteries….) et d’entretien. Le nettoyage et les soins des animaux est un travail immense. Nous travaillons 17-18 h par jour, 365 jours par an. Cela nous laisse trop peu de temps pour nous faire connaître et pour ainsi recevoir plus de dons. Nous accueillons beaucoup de chats sauvages de différentes associations et fourrières. Celles-ci nous apportent des dizaines d’animaux, mais ne peuvent pas nous donner de l’argent. Mis à part des moyens financiers qui nous manquent toujours, c’est l’immense travail qui est physiquement et moralement très lourd et sans fin. Nous sacrifions notre vie, notre famille et notre santé.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Quelles sont vos plus belles réussites ?

Les plus belles réussites sont de voir les chèvres et les poules qui étaient enfermées et qui n’ont jamais vu ni le soleil, ni l’herbe, se promener sur la ferme et courir ; voir les animaux maltraités, anxieux, exploités comme les chiens et les chevaux, regagner la confiance et la joie de vivre. Des animaux chassés, paniqués, arrivent ici ; ils ne connaissaient que la terreur. Voir des chats sauvages qui peuvent enfin manger à leur faim, se blottir contre le radiateur et dormir détendus sur le canapé est pour moi une source de bonheur.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)
La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Quelles anecdotes heureuses avez-vous à faire partager à nos lecteurs ? 

Il y a Aurélie, une  chienne berger allemand qui a vécu toute sa vie (8 ans) dans un trou de béton dans un refuge. Quand je l’ai récupérée en la tirant avec une corde, elle mordait autour d’elle comme un animal sauvage. Elle a vécu des années avec nous, elle ne s’est jamais laissée toucher, mais elle exprimait beaucoup de joie quand elle nous voyait. Elle a vécu une grande et tendre histoire d’amour avec un vieux et maigre chien de chasse que j’ai sorti du même refuge. Les deux passaient des après-midi dehors au soleil, blottis l’un contre l’autre.

C’est magnifique.

Voici une autre petite anecdote qui illustre à merveille l’ambiance qui règne à la Ferme. Hier soir quand nous avons fait notre promenade avec les chiens qui comme à leur habitude couraient partout, il se trouvait encore une chèvre seule dans un pré à côté de Milwaukee, notre grande vache. Quelques chiens se sont mis à courir vers la chèvre qui s’est sentie menacée. Mais instinctivement, elle s’est approchée de la vache, même si elle avait peur de sa grande taille. Milwaukee comprit la situation et tourna légèrement la tête avec ses longues cornes vers les chiens qui s’arrêtèrent aussitôt. Ce fut un geste spontané, solidaire et très souverain. Milwaukee n’eut pas du tout peur et protégea simplement la chèvre. Il faut savoir qu’avant d’être recueillie à la Ferme, Milwaukee était attachée à une chaîne très courte avec pour seul horizon le mur de sa prison. Sa seule source de lumière était une porte qui ne s’ouvrait que rarement. Quand elle est arrivée chez nous, elle paniquait et avait peur de sortir. Nous étions obligées de l’enfermer pour la calmer. Maintenant, elle est tranquille, et a doublé de poids. Elle démontre comme l’ensemble des animaux de la Ferme des Rescapés, qu’il y a une vie commune possible, sans violence ni humiliation, mais avec la liberté, le respect, l’espoir et l’amour. Elle démontre qu’il faut donner sa force et sa voix pour les vulnérables.

 

Comment faites-vous pour tenir moralement devant tant de détresse ?

Quelques fois nous ne tenons plus. Nous pleurons, nous désespérons devant la souffrance et la détresse que nous voyons presque chaque jour. C’est la discipline et l’amour pour les animaux qui nous aident à recommencer chaque jour. C’est aussi la certitude qu’ils n’ont que nous, et que si nous ne si on ne tenons plus, ils vont mourir. Il faut vivre avec la tristesse.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Que pensez-vous de la protection animale aujourd'hui en France ?

Etre végétarien ou végan en France est toujours considéré comme un choix personnel, à peine toléré, et non comme une nécessité politique. Je pense que la protection animale en France est une catastrophe. Les lois qui existent pour protéger les animaux  ne sont pas appliquées, même les lois européennes pour les animaux de ferme ne sont pas respectées. La misère de l’abandon, l’euthanasie de milliers de chats et de chiens chaque année dans les fourrières et les refuges, sont le résultat d’une reproduction incontrôlée, causée non seulement par les nombreux élevages, mais aussi par de nombreux particuliers irresponsables. Les vétérinaires ne sont pas intéressés pour faire changer cette attitude.  Les chats sauvages sont cruellement et sans pitié décimés par des particuliers et les municipalités. Il n’existe pas de structure pour les accueillir; c’est pour cela que nous sommes sollicitées de toute la France.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Vous travaillez en famille, comment cela se passe-t-il ?

Je travaille avec ma plus jeune fille, Morlind. Depuis qu’elle a 15 ans elle travaille avec moi 18 heures par jour pour soigner les animaux.

 

Que nous apprennent les animaux en détresse ?

Ils nous apprennent surtout que, « chacun est responsable de tous » (St Exupéry). Si nous avons la connaissance concrète qu’un animal souffre c’est de notre devoir de l’aider. Mais les animaux ne se comportent pas comme des victimes. Ils nous montrent souvent une dignité exemplaire, une solidarité avec leurs congénères (chats, chèvres…) et une résilience énorme.  Ils nous offrent encore leur confiance, malgré des années de maltraitance. Nous sommes souvent honorées par leur présence.

 

 

Comment voyez-vous l'avenir de votre association ?

« Vous êtes notre dernier recours ». C’est la phrase que nous entendons souvent au téléphone. Nous voyons notre association comme une nécessité qu’il faut absolument préserver. La Ferme des Rescapés a une vocation différente des autres associations. Ici tous les animaux qui n’ont pas trouvé une place ailleurs : les malades, les perturbés, les gravement handicapés, les « laids », les vieux, les sauvages qui n’acceptent plus les humains, tous peuvent trouver leur place pour la vie. Ils y vivent en liberté et en paix.

La Ferme des Rescapés dans la presse : article paru dans le magazine Animaux Bonheur (Février-avril 2015)

Un seul mot pour conclure cette interview : MERCI !

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:22

Depuis 13 ans, une mère et sa fille recueillent les animaux en détresse dans une ferme aménagée du Lot (46). La Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de soutenir l’action courageuse des deux femmes et l’émission 30 Millions d’Amis leur consacre un reportage, samedi 16 avril à 12h50 sur France 3.

 

 

Âgés, malades, « cassés » par des conditions de vie difficiles, ou encore destinés à l’abattoir : la Ferme des Rescapés, située à Cassagnes, dans le département du Lot, accueille en priorité les animaux en très grande détresse. L’objectif de ce refuge est un peu particulier est d’assurer une retraite heureuse à ces animaux particulièrement malmenés par la vie. Une idée qui a germé il y a quelques années dans l’esprit de Verena Fiegl, originaire d’Allemagne, avant qu’elle ne décide de se lancer en 1998, avec l’aide d’une de ses filles, dans ce projet un peu fou. A elles seules, les deux femmes accomplissent quotidiennement un travail colossal, sans l’aide d’employés ou de bénévoles.

 

Des passés douloureux

Près de 500 animaux vivent actuellement dans la Ferme des Rescapés. Aux côtés des animaux de ferme, des chiens et des chats qui, s’ils n’ont pas connu les mêmes traumatismes des animaux d‘élevage, n’ont pas pour autant été épargnés par la vie : « Tous ont en commun d’avoir un passé très lourd, explique Verena Fiegl. Et pour chacun, la méthode que nous employons est la même. Nous les laissons être ce qu’ils sont, sans rien exiger en retour. » Pour faire cohabiter ce petit monde, une règle est cependant appliquée : « Nous leur demandons juste de bien s’entendre entre eux, précise Verena. Et contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce n’est pas si difficile ! » En tout, une quarantaine de chiens, 60 chèvres, 18 chevaux et poneys, 50 lapins et cochons d’Inde, plus d’une centaine de poules - dont la majorité provient d’élevages en batterie - se partagent 29 hectares de terrain, sans box ni clôture.

 

Aide de la Fondation

Certains de ces laissés-pour-compte sont proposés à l’adoption. « Ils ont perdu confiance en l’homme, et beaucoup sont craintifs, explique Verena. Pourtant, elle tient à leur trouver un nouveau foyer irréprochable : « Nous vérifions que les conditions sont bien réunies pour que l’animal puisse s’épanouir. Et lorsque les amitiés se tissent, entre deux chevaux par exemple, nous refusons de les séparer » précise-t-elle.

Malgré les difficultés, les Fiegl ont parfois de bonnes surprises : « Nous avons déjà eu l’occasion de voir un chien très craintif se diriger vers son futur maître, comme s’ils se connaissaient depuis des années. Ces animaux ont tellement à offrir», conclut simplement Verena.

 

 

 

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 19:48

Il y a quelques mois, une journaliste de "France Dimanche" a interviewé la présidente de l'association protection animale "La ferme des rescapés".

 

Voici l'article :

 

"Notre ferme des rescapés abrite 500 animaux"

 

" Depuis ma plus tendre enfance, je m'occupe d'animaux. En Allemagne, mon pays d'origine, je rapportais à la maison, souvent contre la volonté de ma mère, des oiseaux bléssés que je soignais jusqu'a leur guerison. Protéger les animaux, c'est mon destin. Soulager les souffrances des animaux c'est mon devoir. C'est comme une force en moi que rien ni personne ne peut arreter. Avec mon mari, j'ai choisi depuis douze ans de vivre en France. Nous recherchions de l'espace et beaucoup de soleil. La région du lot a comblé nos attentes.

 

En Allemagne, j'étais sociologue et assistante sociale. En France, je suis devenue maraichère dans l'agriculture biologique. Mais j'ai aussi une autre activité: je m'occupe de plus de 500 animaux! Nous avons 60 chèvres, 20 moutons, 100 chats, 20 chevaux , 3anes, 5 vaches et plus de 100 oiseaux exotiques. Sans compter les chiens,les nouveaux animaux de compagnie (NAC), les poules, les oies....

 

Pourtant nous ne sommes pas fermiers, ce ne sont pas des animaux d'élevage ou promis à la vente. Tous ces animaux , nous les avons recueillis car ils étaient maltraités, en détresse ou destinés à l'abattoir. Avec ma fille de 17ans, Morlind, je m'occupe d'eux de 6heures du matin jusqu'à 11heures du soir, tous les jours. Soigner, nourrir,nettoyer: ces taches nous absorbent complètement. Nous aurions besoin de quatres personnes en renfort, mais nous n'avons pas les moyens  d'employer du personnel...

 

BESOINS

 

En attendant, je cours toute la journée en faisant cinq choses à la fois. Car s'il faut prendre soin de tous nos pensinnnaires, il ne faut pas négliger pour autant  notre exploitation, qui notre seule source de revenus. L es besoins sont énormes et nous n'avons aucune aide ou subvention. Par exemple, chaque semaine, il nous faut 30 sacs de litières. Trois machines à laver tournent en permamence pour laver les couvertures des animaux, et nous usons chaque année trois aspirateurs puissants pour le nettoyage. La facture de nourriture s'élève tous les mois à près de 860€. Et je ne parle pas des frais vétérinaires! Sans compter les travaux que nous avons effectués pour rénover une grange afin de mettre à l'abri les chevaux, ou encore la construction d'un grand parc clos pour les chats sauvages.

 

En 2009, nous avons crée une association, "La ferme des rescapés", en  esperant que les gens nous aideraient sous la forme de dons. Mais ça n'a rien donné. Si  ce n'est  qu'on nous apporte encore plus d'animaux! Malheureusement, je suis dans l'obligation d'en refuser car je ne peux pas tous les prendre. Il faut etre raisonnable : je ne peux pas tous les sauver! Actuellement j'en refuse cinq par jour. Je recherche d'autres solutions pour les placer, mais mes amis sont eux aussi débordés, comme tous les refuges de la région.

 

Néanmoins, je prends les urgences, comme les cas de maltraitance. Dpuis un an, nous avons beaucoup d'appels de gens qui ne veulent plus de leurs animaux. Ils invoquent le chomage, un déménagement ou un divorce. Ou alors ils n'ont pas mesuré leurs responsabilités en devenant propriétaire d'un chien ou d'un hamster. Pour moi, cette réaction est incompréhensible.

 

RESPECT

 

Il faut respecter les animaux, comprendre qu'ils ont leur carctère propre , que ce ne sont pas des jouets, mais des etes vivants. Les gens ne semblent  pas prets à s'investir. Si on n'a pas le temps, ni les moyens, il vaut mieux renoncer. Il faut réfléchir avant d'acheter, car les animaux, comme nous, vieillisent, ont besoin de  compagnie, de soins.

Je me souviens d'une dame qui devait partir en maison de retraite mais qui a, quand meme laisé sa chienne avoir une portée, juste pour le plaisir d'avoir des chiots. Quelques mois plus tard, lorqu'elle a quitté son domicile , elle a abandonné la mère avec les huit chiots....

 

Meme si je suis submergée par le travail, et parfois découragée par l'ampleur de la tache, je ne cesse d'etre récompensée. Mon plus beau cadeau, c'est de voir qu'un animal maltraité revit chez nous, qu'il sépanouit en pleine liberté, en plein soleil, qu'il refait confiance aux etres humains. D'ailleurs je conseille aux gens de prendre plutot des chiens des refuges que des chiots.

Contrairement aus idées  reçues, ces chiens-là s'adaptent très bien à leur nouvel environnemnt et ils sont tellement reconnaissants envers leur nouvelle famille!

 

A travers mon témoignage, je voudrais aussi lancer un appel aux lecteurs: merci de nous aider, au moyen de dons, matériels ou financiers!Nous avons besoins de tout et de tous!

Si vous pasez dans notre région, n'hésitez à nous rendre visite: vous serez toujours les bienvenus"!

 

Verena FIEGL, présidente de l'association "La ferme des rescapés"

 

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  • : La ferme des rescapés
  • : Ce blog décrit les actions de l'association "La ferme des rescapés", située dans le sud-ouest de la France (Lot). Cette asso lutte activement contre la maltraitance et l'abandon des animaux. Elle s'oppose également à l'envoi d'animaux à l'abattoir, à la présence d'animaux dans les cirques et à l'exploitation des animaux en général.
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Dans le Lot, sauvés de l’abattoir, de l’euthanasie, de la cruauté ou de l’irresponsabilité, près de 600 animaux de compagnie et d’élevage vivent sur notre ferme-refuge de 29 ha, véritable havre de paix pour eux.

 

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