La Ferme des Rescapés
Le fraysse
46700 Cassagnes
http//:la-ferme-des-rescapes.org
Tel : 06 04 41 80 45
Une question de vie ou de mort
Chères lectrices, chers lecteurs,
Je tiens d’abord à vous remercier pour votre aide. Sans votre soutien financier, la Ferme avec ses centaines d’animaux ne pourrait pas continuer. Même si nous sommes soutenues par la Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot, la grande majorité des frais est payée par vos dons. Le fait que nous soyons le seul refuge à accueillir des chats sauvages ou des chats déclarés comme agressifs fait venir des chats de toute la France, soit de particuliers, de fourrières ou d’associations. Le travail de nettoyage et de soins dans toutes les maisons et chatteries est énorme. Mais il n’y a même pas le temps d’être épuisées moralement ou physiquement. L’abandon en France est pire que jamais, la cruauté humaine envers les animaux devient de plus en plus un amusement et une banalité.
Chaque jour, je suis confrontée à des atrocités envers des animaux et à une indifférence des gens vis-à-vis de leurs propres animaux comme envers les animaux errants " Se débarrasser par tous les moyens, sans attachement, sans pitié » c’est la règle.
Cette année, nous avons commencé à sortir des chiens de deux différentes fourrières de Roumanie, après avoir découvert les conditions de vie ou de mort indescriptibles qui règnent là-bas. Les chiens, victimes de torture, arrivent très souvent dans un état terrorisé et presque détruits. La vie à la Ferme, libres, en meute et sans violence aide à surmonter leurs blessures et séquelles, même si c’est quelquefois une question de mois, voire d’années. Nous avons quand même des résultats spectaculaires et pouvons placer des chiens extraordinaires, paisibles et joyeux. Les adoptants sont comblés. Par contre, le fait de les faire venir à la Ferme nous coûte une fortune et est épuisant car l’organisation logistique est très lourde. Ce n’est que l’amour pour ces chiens qui nous a donné la patience et la force pour surmonter toutes les difficultés et le travail quotidien.
Je ne veux pas oublier les animaux de ferme (chèvres, moutons, volailles, chevaux) que nous accueillons aussi pour les sauver de l’abattoir. Malheureusement, nous sommes souvent obligées de refuser certains de ces animaux comme les veaux, cochons ou vaches car nous sommes à la limite de nos capacités d’accueil, mais aussi personnelles. N’oublions pas que ces fêtes de Noël signifient pour les animaux surtout un grand massacre et de la souffrance. Pour continuer à diminuer le désespoir et la peur des animaux même à petite échelle, je vous prie de continuer à nous soutenir dans notre combat. Nous nous privons de tout, nous travaillons chaque jour jusqu’à 1 ou 2 heures du matin, mais nous avons besoin de votre aide financière pour tenir et avancer.
Avec toute ma reconnaissance et bonnes fêtes de fin d’année dans la paix.
Un grand merci à tous les bénévoles qui nous ont apportés leur aide cette année.