Ce soir, La ferme des rescapés a recueilli à nouveau des chèvres de réforme, maigres, boiteuses, malades... L'une d'entre elles est mourante...
L'enfer que subissent certaines chèvres laitières reste trop bien caché derrière les murs des bâtiments dans lesquels elles sont enfermées.
Mises en gestation dès 8-9 mois, alors qu'elles n'ont pas encore terminé leur croissance, séparées de leurs petits quelques heures après la mise bas, puis exploitées comme des machines, c'est le sort de celles qui souffrent et meurent, pour que l'humain puisse boire leur lait ou manger du fromage de chèvre.
Voici quelques photos de celles qui au moins, ne devront pas subir un long transport vers l'abattoir. Une nouvelle vie les attend au refuge.
Pour l'une d'elles, il est malheureusement trop tard. La mort se lit déjà sur sa face. Sa vie n'aura été que misère et souffrance. Parfois le seul service que nous pouvons leur rendre est de les euthanasier pour abréger leurs souffrances.
Pour les autres, l'association va mettre tout en oeuvre pour leur faire découvrir la liberté, le confort, le respect, la nourriture à volonté, le soleil, l'herbe...